La CFE-CGC Métallurgie refuse de signer la revalorisation salariale de 0,9 % proposée par l’UIMM, jugée insuffisante face à une inflation estimée à 1,4 %. Elle critique un manque d’attractivité pour les métiers industriels, alors que les entreprises peinent à recruter et que de nombreux jeunes se détournent du secteur. Elle regrette que l’UIMM ne traduise pas ses discours en actes et considère cet échec comme une responsabilité patronale compromettant la réindustrialisation et l’indépendance stratégique de la France.
LA CFE-CGC Métallurgie Midi-Pyrénées vous souhaite d'excellentes fêtes de fin et vous donne rendez-vous l'année prochaine pour de nouvelles actualités.
Et si vous ne croyez plus au Père Noël pourquoi ne pas prendre une bonne résolution en 2025 et adhérer à notre syndicat ?
Retrouvez tous les avantages et les conditions sur notre page : Adhérer
Le régime Agirc-Arrco prouve sa solidité et les partenaires sociaux leur intelligence collective. Conformément à ses prérogatives, le conseil d’administration de l’Agirc-Arrco s’est réuni mardi 15 octobre pour décider de la revalorisation de la valeur de service du point applicable au 1er novembre. Cette décision s’appuie sur les termes de l’ANI quadriennal conclu le 5 octobre 2023, à savoir une base de revalorisation sur l’inflation, moins un coefficient de 0,4 point ; base sur laquelle le conseil d’administration dispose d’une marge de manœuvre en fonction du niveau de réserves du régime. Ainsi sur les bases des prévisions d’inflation de l’INSEE à 1,8% pour 2024 et un niveau de réserves adéquate à la discussion, la CFE-CGC a défendu une revalorisation des retraites qui aille au-delà de 1,4% et se rapproche de l’inflation. Après discussions et compromis, le conseil d’administration a trouvé un point de convergence à mi-chemin, soit 1,6%. Ce compromis garantit une revalorisation effective des retraites complémentaires dont l’objet est de maintenir le pouvoir d’achat et permettre une revalorisation sans report. La CFE-CGC considère que l’Agirc-Arrco est ainsi confortée à la fois dans sa solidité financière et sa gouvernance responsable qui a su faire preuve d’intelligence collective dans la période économique actuelle.
Pour cette rentrée, le cabinet Expair (cabinet de conseil aux instances représentatives) a présenté à nos DS et aux membres du Bureau le défi de l'évolution de carrières dans le cadre de la nouvelle convention collective. Après avoir rappelé quelques principes, un débat s'est engagé autour du principe de mise en place d'un parcours de carrière, de la GEPP et des différents freins aux mobilités de postes. Des échanges nourris et appréciés par nos DS.
Des entrainements de très haut niveau , une mentalité de champion, des compétences exceptionnelles… toutes et tous démontrent que les métiers de l’industrie peuvent être enthousiasmants, permettant de concevoir, fabriquer, maintenir des produits de très haute technicité. (en savoir plus)
Didier Katzenmayer, Vice-Président de l’UIMM MP-Occitanie, a été élu Président de lʼUIMM MP-Occitanie pour un mandat de 3 ans, lors de lʼAssemblée Générale qui sʼest tenue hier soir à Toulouse. Il succède à Bruno Bergoend, qui présidait l’organisation depuis 2015.
Votre Syndicat CFE-CGC midi Pyrénées a organisé le 30 mai dernier en coopération avec le syndicat Aéronautique & Défense, Hautes-Pyrénées et Languedoc Roussillon une après-midi débat sur 2 thèmes actuels : L'Intelligence Artificielle et le futur de la nouvelle convention collective.
Parmi les intervenants : Fabrice Nicoud, président CFE-CGC de la métallurgie, Bruno Bergoend, président de l'UIMM Occitanie et Yann Ferguson Sociologue et Directeur Scientifique du Labor IA, expert de l'impact de l'IA sur le monde du travail.
Près de 120 militants hashtag#CFECGC Métallurgie d'Occitanie étaient réunis ce jeudi soir à Toulouse à l'initiative de notre syndicat Midi-Pyrénées.
Le groupe anglais spécialisé dans le traitement thermique des métaux et autres procédés associés a retenu Cambes pour se doter d’un nouveau site de production.
La CFECGC a signé ce 24 avril l'accord relatif à l'égalité professionnelle et à la suppression des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes
Cher Maître, Cher Jean-François,
Après une résistance à toute épreuve, tu t’en es allé discrètement en laissant un grand vide derrière toi.
Tu nous manques déjà.
Je tenais à témoigner de l’homme que tu étais dans ta vie professionnelle et de tous les jours.
A un moment de ma vie, j’avais besoin d’un expert juridique qui mettait de l’humain dans ses prises de décision.
Au terme de plusieurs années de galère, qui m’ont demandé d’énormes efforts personnels, aussi bien physiques que mentaux à rassembler le puzzle, à savoir l’extraction de 5760 pages de mes documents personnels, je me suis rapproché de toi, Maître Jean-François DUBOIS et au terme de notre entretien, ayant confiance en l’homme que j’avais devant moi, t’ai demandé si tu accepterais de m’aider et me défendre auprès des Tribunaux.
Cela a été le début d’une incroyable procédure !
Nous avons travaillé avec méthode durant des années à construire l’architecture du dossier comprenant entre autres 200 pages de conclusions complétées de 430 pièces jointes pour démontrer le harcèlement moral et la discrimination syndicale que je subissais
Tous les deux, avons échangé sur chaque pièce afin de faire le choix de la garder ou de l’écarter du dossier, de souligner les passages les plus importants, ce qui je l’avoue n’était pas le plus confortable pour toi Jean-François, étant donné que j’aurai tout gardé, c’est à dire le contenu de 3 armoires.
En 2016, le Juge Départiteur du C.P.H de TOULOUSE a condamné la société C.F. pour harcèlement moral et discriminations syndicales.
La direction générale du Groupe a été désarçonnée !
Nous avons œuvré à bâtir un dossier édifiant pour contrer l’argumentation fallacieuse mais aiguisée et acerbe contenue dans le dossier de la partie adverse.
C’est le fruit d’une collaboration exemplaire et de l’excellent travail de toi Jean-François, dont la qualité a été soulignée par les Juges eux-mêmes.
Partant du principe que tant qu’on ne leur donne pas raison, les autres ont forcément torts, une nouvelle fois, les dirigeants du GROUPE font un recours à la Cour D’Appel de TOULOUSE.
En 2018, La Cour d’Appel de TOULOUSE confirme les décisions du Juge Départiteur des Prud’hommes de TOULOUSE et condamne de nouveau l’entreprise aux mêmes chefs d’accusation.
La direction du Groupe n’accepte pas l’arrêt qui les condamne et dépose en suivant un pourvoi en Cours de Cassation.
Nouvelle étape judiciaire.
Je t’ai de nouveau sollicité Jean-François, alors que ta mission était brillamment achevée, pour m’aider à créer un lien avec mon avocat aux conseils de PARIS qui me représentera à la Cour de Cassation, Maître Françoise THOUIN-PALAT,
Tu as analysé le mémoire ampliatif déposé par la partie adverse à la Cour de Cassation.
Lors de notre rencontre à Paris, Jean-François tu as fait part de ton analyse et expliqué en toute humilité ton approche pour contrer si possible le mémoire de la partie adverse.
Ton argumentation éclairée a été reprise dans mon mémoire défensif.
Le 15 janvier 2020, La Cour de Cassation rend un arrêt confirmant les jugements précédents et rejette le pourvoi de l’entreprise, privant la direction générale du Groupe de toute nouvelle possibilité de recours.
Ce fût l’aboutissement heureux d’une procédure judiciaire qui s’est achevé après une période de 28 années de vie sans couleur qui ont eu forcément des conséquences sur ma vie familiale et personnelle, mise en parenthèse.
Enfin la délivrance est là !
Fin de l’histoire, l’épée de Damoclès n’est plus sur ma tête comme elle s’y trouvait jour et nuit, et ce depuis mai 1992.
L’arrêt de la Cour d’Appel de TOULOUSE en date du 20 juillet 2018 est désormais revêtu de l’autorité de chose irrévocablement jugée.
Autrement dit, il est désormais définitivement reconnu que j’ai été victime durant de trop nombreuses années de harcèlement moral et de discriminations syndicales.
Grâce à toi, Cher Maître, Cher Jean-François, et avec l’appui et l’aide de certains collègues de travail, vous m’avez permis d’exister de nouveau.
Jean-François, je ne te remercierai jamais assez car pendant plus de 10 ans, tu m’as épaulé, soutenu, accompagné et même supporté
Tes qualités humaines et professionnelles ont été sans commune mesure.
Tu es un homme honnête et profondément fidèle.
La Justice a été définitivement rendu et cela m’aide à démontrer, à mon petit niveau, que ma vie n’a pas été vaine à tenter de bâtir, une Société plus juste, plus humaine, où existe l’ascenseur social qui permettent aux jeunes de s’épanouir, de s’investir dans leur travail et d’avoir la certitude que l’on puisse se projeter dans l’avenir.
Je connais l’amour familial qui existe entre toi et tes parents, avec ton frère et enfin celui que tu portes à ta fille Alix que tu adores
Tu seras toujours là pour veiller sur elle.
Alix pensera à toi et assurément, tu la guideras.
Ton humilité, ton écoute, ta finesse d’esprit m’ont toujours agréablement marqué et me demande bien qui aurait été capable, autre que toi, d’œuvrer avec autant d’empathie et de s’emparer de mon dossier qui est en réalité un pan entier de ma vie.
Je te remercie chaleureusement et très respectueusement une nouvelle fois Cher Maître, Cher Jean-François pour t’être investi à ce point pour combattre une injustice sociale qui m’affligeait.
Mon ami, je te dis au revoir.
Bernard BRAMBILLA
Serge Cumerlato, ancien Président du syndicat CFE-CGC de la Métallurgie Midi-Pyrénées, nous conseille sur la manière de préparer sa succession.
Ludovic Sornay Président du syndicat de la Métallurgie de Bourgogne, nous partage son expérience à propos du développement syndical.