La CFE-CGC Métallurgie Midi-Pyrénées dispose d'un service de conseil juridique gratuit pour ses adhérents. En complément, une convention de partenariat a été signée avec des avocats spécialisés en droit du travail et droit social pour défendre si besoin vos intérêts auprès des différentes juridictions.
Nouveau : Une assurance "Protection Juridique Droit du Travail" couvre les adhérents à jour de leurs cotisations syndicales pendant 3 ans sans interruption (prise en charge des frais de justice du Conseil des Prud’hommes jusqu’en Cour de Cassation).
Composé de membres du syndicat ayant une expérience juridique, le pôle juridique vous permet lors d'un rendez-vous de vous écouter, vous renseigner et de monter un dossier si vous en prenez la décision.
Ayant une longue expérience et bénéficiant du support de nos conseillers prud'hommaux et des juristes de la fédération, ils sauront vous guider au mieux dans votre démarche pour faire respecter vos droits.
Le syndicat a signé une convention d'assistance juridique à des tarifs et prestations négociés. Vous bénéficierez de cette relation de confiance établie avec le syndicat qui a su défendre avec efficacité les dossiers que nous lui avons confiés.
La fédération de la Métallurgie a négocié un contrat de protection juridique “supplémentaire” pour ses ressortissants fidèles. Ce contrat d’assurance avec Thémis (filiale Macif) permet une prise en charge des frais juridiques en cas de conflit avec l’employeur selon une procédure et un barème de remboursement plafonné.
Attention !
Les sinistres pouvant être pris en charge par l’assurance doivent avoir eu lieu après la date de prise d’effet de notre contrat, le 1er avril 2016.
Trois années consécutives d’adhésion au syndicat CFE-CGC Midi-Pyrénées sont nécessaires pour pouvoir bénéficier des protections de ce contrat.
Pour en savoir plus, il suffit d’être adhérent au SYNDICAT CFE CGC Midi-Pyrénées et de se connecter à l’aide des identifiants qui vous ont été communiqués par LA FEDERATION DE LA METALLURGIE CFE CGC à votre espace adhérent Puma Web, voir les modalités ici.
Il s'agit de manœuvres ou de comportements intentionnels qui induisent une partie en erreur lors de la formation d'un contrat. "Le dol est un vice du consentement qui peut entraîner la nullité du contrat".
Le dol est défini comme une tromperie exercée par l'une des parties pour obtenir le consentement de l'autre par des manœuvres ou des mensonges. Il peut se traduire par :
Des manœuvres ou stratagèmes délibérés pour tromper l'autre partie.
Le mensonge : Fausse affirmation sur un élément du contrat.
La réticence à donner des informations déterminantes à la prise de décision.
L'intention caractérisée : la partie qui commet le dol doit avoir l'intention de tromper.
Les manœuvres doivent avoir eu une influence déterminante sur le consentement de la victime. L'obligation de la preuve est à la charge de la partie qui invoque le dol de prouver son existence ( l'article 1315 du Code civil). Si elles sont prouvées, la sanction peut entraîner la nullité du contrat et permettre à la victime de demander des dommages et intérêts.
Une mesure dolosive en droit du travail se réfère à une action prise par l'employeur qui est effectuée de manière malveillante ou trompeuse, dans le but de nuire à un salarié ou de contourner ses droits.
Cela peut inclure des comportements tels que :
Sanctions abusives : Imposer des sanctions disciplinaires sans justification valable ou en contournant les procédures établies.
Licenciement déguisé : Mettre fin à un contrat de travail sous des prétextes fallacieux, tout en ayant l'intention de nuire au salarié.
Modification des conditions de travail : Changer les conditions de travail d'un salarié de manière injustifiée, dans le but de le pousser à quitter l'entreprise.
Non-respect des droits du salarié : Ignorer les procédures disciplinaires établies, comme la convocation à un entretien préalable avant une sanction.
Ces mesures peuvent être contestées devant le Conseil de prud'hommes, qui évaluera si les actions de l'employeur étaient justifiées et conformes à la législation en vigueur.
En cas de constatation d'une mesure dolosive, le salarié peut obtenir des réparations, y compris des dommages intérêts.
Publié le 19/03/2025
La loi n° 2024-364 du 22 avril 2024 portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne vient modifier l'acquisition des congés payés en France en cas d'arrêt de travail. Cet article décrypte le contenu de la loi et les nouvelles dispositions que doit appliquer votre employeur.
Pour les maladies professionnelles, la règle est la même que celle d'un salarié présent, il acquiert 2,5 jours de congés par mois.
Le Conseil d'État a prononcé le 11 mars 2024 un avis sur l’acquisition de congés payés pour maladie non professionnelle et avait posé les bases des prochains changements législatifs.
Cet avis faisait suite à 3 arrêts de jurisprudence rendus par la Cour de cassation le 13 septembre 2023 dans lesquels, elle reconnaît le droit au salarié de pouvoir obtenir des jours de congés payés durant un arrêt de travail pour maladie ou accident non professionnel.
L'article 37 de la loi DDADUE instaure l’acquisition de 2 jours ouvrables de congés par mois pendant les périodes de maladie non professionnelle (soit 24 jours par an).
Pour la période d'acquisition allant du 1er juin 2024 au 31 mai 2025, le salarié absent 2 mois (août septembre 2024) pour maladie non professionnelle acquiert comme il suit 29 jours de congés payés :
Du 1er juin 2024 au 31 juillet 2024 : 5 jours de congés acquis (2 x 2,5 jours) ;
Du 1er août 2024 au 30 septembre 2024 (période d'absence pour maladie non professionnelle) : 4 jours de congés acquis (2 x 2 jours) ;
Du 1er octobre 2024 au 30 mai 2025 : 20 jours de congés acquis (8 x 2,5 jours).
Concernant l'application de cette nouvelle disposition, la loi indique que, pour la période postérieure au 1er décembre 2009, le salarié pourra invoquer le bénéfice d'au moins 4 semaines de congés payés annuels auprès de son employeur au titre des absences pour cause de maladie non professionnelle. Le salarié devra fonder son action sur le droit de l'Union européenne devant le juge français.
À noter : Un dispositif doit être mis en place par l'employeur afin que le salarié ne dépasse pas les 24 jours de congés annuels payés au titre de ses absences.
"L'article 37 de la loi DDADUE instaure l’acquisition de 2 jours ouvrables de congés par mois pendant les périodes de maladie non professionnelle (soit 24 jours par an)"
Quel délai pour agir ? la réponse dépend de la situation du salarié :
Le salarié n'est plus lié à son employeur (en raison d'un départ volontaire, d'un licenciement ou d'un départ à la retraite) : la prescription de 3 ans pour agir en paiement d'indemnité compensatrice de congés payés s'appliquera. Elle fera obstacle aux actions, en cours ou à venir, engagées par des salariés ayant quitté leur employeur plus de 3 ans avant de saisir le juge.
Le salarié est encore lié à son employeur au moment de la demande : il disposera d'un délai de 2 ans à compter de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi pour agir en justice afin de réclamer des congés payés au titre de périodes antérieures. Ce délai s'appliquera même en l'absence d'information de la part de l'employeur.
Concernant le report des congés acquis avant ou pendant un arrêt de maladie (professionnelle ou non), la loi dispose que la durée de la période de report des congés acquis ne peut pas être inférieure à 15 mois. La loi répond à deux situations :
Pour les reports de congés acquis non utilisés en raison de l'expiration de la période de prise de congés du fait d'un arrêt maladie (celui-ci donnant également droit à des congés payés), une période de report de 15 mois débutant à la reprise du travail sera ouverte (à la condition que l'employeur ait informé le salarié de ses droits).
Exemple : Cas où le salarié reprend son travail, le salarié est absent pour maladie non professionnelle du 1er janvier 2025 au 2 avril 2025, jour où il reprend son travail. Il reçoit les informations de son employeur le 15 avril 2025. Le solde de congés qu'il pouvait prendre avant sa maladie peut être reporté jusqu'au 15 juillet 2026 (date de fin de la période de report).
Pour les droits à congés acquis durant les très longs arrêts maladie et comprenant plusieurs périodes d'acquisition de droits, un délai de report de 15 mois des droits acquis pendant une absence pour maladie est instauré. Il débute à la fin de la période d’acquisition des droits si, à cette date, le contrat de travail est suspendu depuis au moins un an en raison de la maladie ou de l'accident. Au terme de ce délai de report de 15 mois, les droits à congés expirent définitivement si le salarié n'a pas repris son travail du fait de sa maladie et qu'en raison de la suspension de son contrat, il n'a pas pu être informé de ses droits par son employeur.
Exemple 1 :
Cas où le salarié, en arrêt maladie depuis plus d'un an, ne reprend pas son travail à la fin du délai de report de 15 mois. Le salarié est absent depuis le 26 avril 2024. Au 31 août 2026 (date de fin de la période de report), il est toujours absent. Dans ce cas, le salarié perd les droits à congés acquis durant son arrêt maladie. La loi précise que si l'employeur a pu informer le salarié car celui-ci est revenu avant l'expiration de la période de report de 15 mois, le point de départ de la fraction restante de la période de report sera la date à laquelle l'information a été délivrée par l'employeur.
Exemple 2 :
Cas où le salarié, en arrêt maladie depuis plus d'un an, reprend son travail avant l'expiration du délai de report de 15 mois. Le salarié est absent pour maladie du 1er avril 2024 au 31 juillet 2025. Il reprend son travail le 1er août 2025. La période de report court du 31 mai 2025 au 31 août 2026 (lorsque la durée de l'arrêt est supérieure à un an, le délai de report débute à la fin de la période d’acquisition des droits qui est ici le 31 mai 2025). L'employeur a informé le salarié le 7 août 2025, soit avant la fin du délai de report de 15 mois. Cette date constitue le point de départ de la fraction restante de la période de report. Celle-ci prendra donc fin le 7 septembre 2026 (et non le 31 août 2026). À savoir : Il est possible de fixer une période de report supérieure à 15 mois par accord d'entreprise ou d'établissement (ou, à défaut, par une convention ou un accord de branche).
Un salarié encore lié à son employeur disposera d'un délai de 2 ans à compter de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi pour agir en justice afin de réclamer des congés payés au titre de périodes antérieures. Ce délai s'appliquera même en l'absence d'information de la part de l'employeur.
Postérieurement à un arrêt de travail pour maladie ou accident, l'employeur doit informer le salarié du nombre de jours de congés dont il dispose et de la date à laquelle ces jours de congés peuvent être pris. Ces informations doivent être communiquées dans le mois suivant la reprise du travail par le salarié. Tout moyen permettant de conférer une date certaine à la réception de ces informations peut être utilisé : lettre recommandée avec accusé de réception; lettre remise en propre contre décharge ; Mail ; Bulletin de paie.
« Art. L. 3141-5-1.-Par dérogation au premier alinéa de l'article L. 3141-3, la durée du congé auquel le salarié a droit au titre des périodes mentionnées au 7° de l'article L. 3141-5 est de deux jours ouvrables par mois, dans la limite d'une attribution, à ce titre, de vingt-quatre jours ouvrables par période de référence mentionnée à l'article L. 3141-10. »
Vous bénéficiez peut-être dans votre entreprise d'un plan d'épargne ou vous êtes dans le cas de négocier sa mise en place ? Vous vous posez des questions sur le mécanismes de ces dispositifs ?
Le memo pratique publié par La CFE-CGC concernant les deux principaux dispositif de l'épargne salariale tombe à pic !
Par son aspect synthétique, ce guide ambitionne de répondre à vos questions pratiques, de vous donner les clés pour accompagner vos choix et votre gestion.
L’épargne salariale est bien plus qu’un placement financier. Elle est un puissant moteur de notre action syndicale. A nous de le mettre en marche collectivement !
Pour la CFE-CGC, le télétravail est un mode d’organisation qui est loin d’être neutre tant pour le fonctionnement du collectif que pour le contenu du travail et la santé au travail. Peu développés auparavant, le nombre des accords télétravail a été multiplié par 10. Cette démarche doit nécessairement s’accompagner d’une réflexion sur les conditions de mise en place en amont de toute modification du mode d’organisation du travail.
Ce guide passe au crible 20 questions/20 réponses et vous donne les éléments essentiels pour appréhender au mieux ce mode d'organisation et préserver le capital santé des salariés lors de sa mise en œuvre.